C’était par un de ces beaux jours de la lune d’Ogrion, j’avais décidé de me rendre à la bibliothèque principale de Barla. Avide de connaissances, je ne saurais vous dire le nombre de livres qui étaient déjà passés sous mes yeux, heureusement, ici sur Barla, ce n’était pas les livres qu’il manquait : des biographies, des comptes, des légendes, des magazines, des romans pour toutes les races… Chacun pouvait y trouver son bonheur
Enfin… tout le monde à part moi…
Au fur et à mesure de mes lectures, j’avais remarqué que les biographies ne m’apportaient plus rien de nouveau, les comptes ne m’émerveillaient plus, les légendes me semblaient banales, les magazines et les romans étaient tous les mêmes… Je m’étais donc mit en recherche de la perle rare, LA relique, LE livre dont personnes ou peu de gens connaissait l’existence. Des mois et des mois durant, j’avais cherché dans toutes les bibliothèques, dans toutes les auberges… mais en vain. C’était
peine perdue.
Ce n’est que quelques mois plus tard, au cours d’une chasse au griffon que celui-ci m’emmenât prêt d’une ancienne bâtisse en pierre. Il s’était arrêté non loin de cet amas de roche veille de plus de 100 ans sans aucuns doutes. Il me fixait droit dans les yeux et avant que je pus tenter quoique ce soit, il déploya ses ailes et s’envola vers les cieux. Peu fier de moi, je m’étais assis sur ce qui était jadis une table, à moitié recouverte de mousse ! Des questions me vinrent alors à l’esprit…
Qui a construit cette bâtisse ? Que fait-elle ici, perdue aux beaux milieux des bois ?
Tout en me posant ces questions, je m’étais levé et je tournais en rond ! Quand soudain, sous mon poids, une des pierres s’effondra ! Le temps de reprendre mes esprits, je me penchais vers le trou et à mon étonnement, rien ne se trouvait en dessous… alors que j’aurais du y voir de la terre ! Au lieu de cela, il y avait un escalier qui descendait vers les profondeurs ! Curieux de nature, j’avais enlevé les autres pierres et je m’étais aventuré dans le souterrain. Au bout des quelques altercations, le couloir débouchait sur une petite pièce totalement plongée dans la pénombre. Heureusement, étant elfe, j’étais nyctalope. C’est alors que je découvris, dans le tiroir d’un ancien meuble le plus fabuleux trésor qu’il aurait put être ! Un livre ! Sans doute abandonné ici depuis plusieurs années. Sans attendre, je pris une chaise plus ou moins solide et j’ouvrit le journal ! Il était écrit en elfique… La première partie s’appelait « La destinée de l’arc »… Après une profonde inspiration, je commençais la lecture…
La phrase avait été coupée net et une grosse trace d’encre noire résidait encore dans le bas de la page. Sans attendre une seconde, j’avais tourné la page mais ici, l’écriture était différente, on remarquait directement que quelqu’un de plus appliquer avait continué de rédiger ce journal…. La question que je me posais était… pourquoi un changement si abrupt ? La réponse ne tarda dans les quelques lignes qui suivirent…
Encore une fois, l’écriture avait changé. Mais cette fois ci, elle n’était pas appliquée et on voyait bien que le rédacteur n’avait pas trop de temps pour rédiger, il me fallu plusieurs heures pour déchiffrer cette écriture mais ces heures passées en valait la peine…
Tout le reste du journal était vide ! J’ai décidé de l’emmené avec moi au cas ou un jour, moi aussi, je pourrais écrire une de ces légendes… Plus tard, je suis retourné sur Elfiro, j’ai gravi toutes les montagnes, fouillé toutes les forêts mais je n’ai pu trouver le « Dernier Sanctuaire » comme il l’appelait ! Pour la plupart de gens, cette histoire est une pure invention, du début à la fin mais pour moi, il y a quelques part, enfoui sous la végétation les vestiges de ce temple ! Qu’est ce qui me fait dire ça, me demanderai vous ? Hé bien les évènement actuels ! On peut remarquer que, non seulement la plupart des elfes, mais aussi les humains, les centaures, les félys combattent ensemble dans un même but. Bien sûr, il reste toujours des personnes qui iront contre les autres c’est pour cela que les dernières pages du journal étaient vides, l’histoire ne s’arrête pas là et continue au travers chacun de nous…